MOSNAC : 2 CLUBBEURS CONFINÉS DANS LA PITCHOULI ENFIN AUTORISÉS A SORTIR

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L’affaire n’avait pas fait beaucoup de bruit au moment du confinement et elle s’était même presque transformée en légende urbaine. Cependant ce matin, la chose s’est officialisée : La Pitchouli n’était pas vide durant toute la période du confinement puisque 2 personnes y ont passé leur confinement.

Nous étions ce matin devant la célèbre boîte de nuit pour interviewer les rescapés du confinement. Pierre, 24 ans, nous explique ce qu’il s’est passé : « Le dimanche 15 mars, je me suis rendu à La Pitchouli avec mes coéquipiers du foot parce qu’on venait de remporter un match important donc on a célébré la chose comme il se devait. Le problème c’est qu’à force d’enchaîner les Cognac Schweppes, vers 4 heures du matin je me suis senti mal. Je suis allé dehors pour vomir mais je me suis finalement endormi sous un banc. Je me suis réveillé le lundi vers 17 heures, un peu perdu, et toutes les sorties étaient fermées. J’étais enfermé ici ! ».

Mais à sa surprise, Pierre n’était pas seul dans cette situation. En rentrant dans la boîte de nuit, Pierre découvre qu’une autre personne a été enfermée dans La Pitchouli. Estelle, 28 ans, elle aussi dans le plus grand mal, s’est endormie sur une banquette avant de tomber et de rouler sous cette même banquette inconsciemment durant son sommeil.

« Ça fait 55 jours qu’on est enfermé là-dedans. Les batteries de nos téléphones nous ont lâchées au bout du 3ème jour. Au début, on était complétement coupés du monde. On s’est nourris de cacahuètes et d’olives depuis le début. Heureusement, on pouvait se boire un p’tit coup tous les soirs » nous raconte Pierre, encore traumatisé. « Si notre régime n’a pas été très équilibré, le pire était surtout d’avoir du Maître Gims et du Jul dans les oreilles à longueur de journée » explique Estelle, en fondant en larmes.

Heureusement, Pierre et Estelle ont réussi à se tenir au courant de l’information en trouvant la fréquence de France Inter, alors diffusé dans toute la boîte de nuit. « On n’avait pas d’attestation papier et pas de batterie sur nos téléphones donc on ne pouvait pas sortir légalement. On savait que le confinement prenait fin à minuit mais on a voulu passer une dernière soirée, pour fêter ça ! »

Ce matin, un salarié de la boîte de nuit est venu ouvrir les portes et a pris peur en tombant sur Pierre, avec une grosse barbe et les cheveux longs. Les deux jeunes gens ont donc pu sortir et retrouver leurs véhicules sur le parking avant de rentrer chez eux.

Cette histoire assez surprenante risque de vacciner nos deux protagonistes qui ne sont pas prêts de retourner se serrer comme des sardines au fond de cette boîte.