POLIGNAC : INTERPELLÉ POUR NE PAS AVOIR DIT BONJOUR A SA VOISINE

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Chère lecteurs, chères lectrices, Tout d’abord bien le bonjour à vous tous et vous toutes, nous espérons que vous vous portez au mieux. Nous vous remercions pour votre fidélité et vous souhaitons une excellente lecture de cet article (relu et corrigé par l’association des Polis Polignacais).

Un rare incident s’est produit ce mercredi sur la jolie commune de Polignac. Mme Ysé CIVIL, artiste peintre de 53 ans, profitait de la douce température automnale de ce jour pour nettoyer son perron et y planter quelques géraniums, afin de rendre sa devanture plus agréable aux passants. Alors qu’elle rafraichissait la peinture de sa boîte aux lettres, son voisin M. Tessan JEN* est sorti de chez lui pour déposer sa poubelle sur le trottoir. C’est alors que le drame eut lieu.

Un habitant du quartier assez affecté par cet épisode ; témoigne : « Je vous prie de bien vouloir croire que cela ne s’était jamais produit dans notre commune. On a connu des tempêtes, des accidents domestiques, des désaccords cordiaux, mais ça… Non de mémoire de polignacais je n’avais jamais vu ça. Je tiens à m’excuser de l’image que nous donnons… ».

Mme. CIVIL Ysé, encore sous le choc, n’a pas souhaité répondre à nos questions, toutefois nous avons pu échanger cordialement avec son fils. « J’étais dans la cuisine, en train d’adresser mes respectueuses salutations à ma grand-mère, à qui je téléphonais pour prendre des nouvelles. Après avoir raccroché, j’ai observé un instant ma mère à la fenêtre qui peignait délicatement la boite aux lettres. C’est alors que Tessan JEN est sorti de chez lui pour déposer un sac noir sur le trottoir. J’ai d’abord été interloqué puisque chez nous les poubelles noires ne sont ramassées que le vendredi. Et puis j’ai eu l’horreur de constater que… que le voisin n’avait pas dit bonjour à ma mère ».

L’association des Polis Polignacais, rapidement saisie par le fils d’Ysé, a envoyé un rappel à la politesse à Tessan « Ce n’est pas parce nous ne pouvons plus nous serrer la main que nous devons nous comporter comme des bêtes. Veuillez agréer malgré tout, monsieur, l’expression de nos salutations distinguées ».

*pour conserver l’anonymat du voisin, ses noms et prénoms ont été changés.