TOURISME : LA RÉDACTION DE BASSE SAINTONGE EN SÉJOUR A MARANS

Pixabay

Alors que le mystère demeure toujours sur notre identité après plus de deux mois d’existence, nous avons décidé avec Goéland, Albatros et notre responsable web (que nous appellerons Batman) de nous accorder de petites vacances.

Depuis le lancement de notre journal local et radical le 28 mars, l’équipe n’a pas chômé, arpentant le territoire de long en large malgré la situation sanitaire pour dénicher les meilleurs scoops et anecdotes, et écrire des articles percutants, originaux mais toujours lourds de vérité. Albatros, épuisé par cette nouvelle vie nous a proposé de le suivre dans sa maison de famille à Marans pour le week-end de l’Ascension. Comme il dit si bien « Plus on est de fous plus on rit ». Goéland a ajouté que nous en profiterions pour discuter de l’avenir, prévoir nos prochains reportages et affiner notre ligne éditoriale (ce dont j’ai sérieusement douté).

C’est ainsi que jeudi matin, alors que Batman avait chaussé ses plus belles sandales, Goéland son plus beau bob et Albatros rempli le coffre de son attirail de pêche, nous avons pris la route vers le nord du département. Nous avons profité du voyage pour nous détendre et plaisanter un peu après ces mois de sérieux. Nous avons toutefois ri au nez de Goéland lorsqu’il nous a proposé de créer une rubrique comique : ce n’est pas là le but de notre journal. C’était la première et dernière fois du séjour que nous abordions le boulot.

Notre rire est devenu jaune lorsque la voiture de Goéland n’a pas voulu redémarrer après la pause pique-nique (bien que Batman nous ait fait remarquer qu’il valait mieux en rire qu’en pleurer). Quand nous avons finalement rejoint la délicieuse petite cité fluviale, Albatros nous a proposé une balade en catamaran. Goéland est tombé à l’eau à la première bourrasque et est remonté vexé en marmonnant un « rira bien qui rira le dernier » faces à nos têtes hilares. Comme il ne plaisante pas avec l’humour, il n’a pas manqué de se venger le soir même en nous servant des cocktails au tabasco après lesquels les noms d’oiseaux ont fusé.

Le reste du week-end s’est déroulé comme il avait commencé, entre nature, culture, mais aussi bavures, démesure et mésaventures. Nous en sommes à vrai dire rentrés plus épuisés qu’en partant. Blagues à part, la rédaction vous recommande toutefois vivement d’aller découvrir cette ville entre mer et marais.

J’espère que cet article vous aura servi à mieux nous connaître sans toutefois révéler nos identités…

La stagiaire.