LE FOUILLOUX : LES ARCHÉOLOGUES SE DEMANDENT PAR OU COMMENCER LEURS FOUILLES

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Si la richesse du patrimoine saintongeais n’est plus à prouver, elle ne cesse pourtant de nous étonner tant les nouvelles découvertes sont fréquentes et admirables. Les sites archéologiques sont nombreux dans la région et certains, comme ceux de Jonzac, Saintes ou encore Saint Césaire, bénéficient d’une grande renommée.

Alors quand l’équipe d’archéologues du professeur Laroche a débarqué dans le petit village du Fouilloux, niché dans la pointe Sud-Est du département, personne n’a été surpris.

« On connaît le riche passé historique de la commune donc je ne suis pas étonné qu’il intéresse les archéologues. » nous explique l’une des adjointes à la mairie.

Un grand personnage au coeur du projet archéologique

Ce projet de fouilles archéologiques a été initié dans le cadre de recherches sur une éminente personnalité liée à la commune du Fouilloux.

Élie Louis Decazes (1780-1860) était un homme politique français issu de la noblesse qui a occupé plusieurs ministères pendant la Restauration jusqu’à devenir Président du conseil des Ministres en 1819. Il possédait un château dans le village qui a été détruit par un incendie au début du siècle dernier et dont on peut encore aujourd’hui apercevoir les ruines.

Désireux d’obtenir des précisions sur sa biographie, le professeur Laroche a décidé de chercher parmi les vestiges de sa vie saintongeaise.

Des débuts difficiles

Toutefois, le projet (bien qu’il ne soit pas pharaonique) peine à démarrer. « On fouille où exactement ? » s’interrogent les archéologues. Les chercheurs ne savent pas où poser leurs pinceaux et leurs pelles.

Ce n’est pourtant le sol meuble et argileux qui freine l’avancée des recherches mais plutôt les incertitudes. « Ce chantier est un véritable fouillis ! » se plaint l’une des étudiantes participant au projet. « Le site est entouré de nombreux arbres et la présence de ces feuillus ainsi que les nombreuses fougères nous posent une foule de problèmes qui altère peu à peu la fougue des archéologues ! Il y a de quoi devenir fou ! » s’inquiète le professeur.

Si le projet continue de piétiner ainsi, le professeur et son équipe ne sont pas prêts de s’en mettre plein les fouilles et vont encore devoir se creuser la tête !