MONTLIEU-LA-GARDE : LA TOUR DES POMPIERS TRANSFORMÉE EN PALOMBIERE POUR LA SAISON DE CHASSE ?

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Comme nous avons déjà eu l’occasion de l’écrire dans ce journal, le confinement de la population a permis à la nature de reprendre ses droits, dans les océans (vous vous rappelez du requin de St-Fort) mais également sur terre et dans les airs.

Ce matin, nous apprenons que le Fédération de chasse de Charente-Maritime et le SDIS sont actuellement en discussion pour savoir si la tour des pompiers de Montlieu-la-Garde pouvait être transformée en palombière pour la prochaine saison de chasse. La raison ? Les chasseurs craignent que l’absence d’activités et de braconnage pendant les 2 mois de confinement ait permis aux palombes de se reproduire en trop grand nombre.

Nous avons pu interroger « Bébert » qui fait partie de la délégation de chasseurs. « Ça fait longtemps qu’on aimerait transformer cette tour en palombière parce qu’elle est située idéalement pour nous. On ne va pas se mentir, elle ne sert à rien pour les pompiers. Quand il y a un feu, il suffit de lever les yeux au ciel et on voit la fumée. » nous affirme-t-il. Interrogé sur les risques avec la N10 située à proximité, Bébert est clair : « C’est des questions à la con ça ! Y a le bon et le mauvais chasseur, le mec il voit un truc qui bouge, il tire ! Après t’as le mec qui voit un truc qui bouge, il tire, mais c’est un bon chasseur… A la palombe, les mauvais chasseurs, ça fait un moment qu’on n’en a pas vu ! ».

Si l’argumentaire des chasseurs est assez élaboré, les pompiers sont quant à eux dans le doute. « Cette tour est indispensable à la bonne réalisation de notre mission. La partager pourrait nous permettre de faire rentrer de l’argent dans les caisses mais on risque de voir nos objets être déplacés ou disparaître. Et après, si on doit se demander où est passée la grande échelle, ce n’est pas possible. » nous explique un caporal. « On étudie la question et on pèse le pour et le contre pour le moment, il n’y a pas encore le feu, la saison ouvre en septembre. » conclut le caporal.

Si les négociations risquent d’être encore longues, nous espérons que les parties ne finiront pas par se tirer dessus à balles réelles.